Project Description
Retour vers le futur…
La hausse plus forte que prévue du taux de salaire horaire au mois de février aux Etats-Unis avait mis le feu aux poudres sur les marchés financiers. Le risque induit d’une hausse de l’inflation provoqua une explosion de la volatilité, des ventes massives sur les marchés actions et une hausse du rendement des bons du trésor américain à 10 ans sur le niveau de 3%. Le retour du stress sur les marchés prend son origine cette fois ci en Europe et plus particulièrement en Italie.
Les élections italiennes sèment le doute
Ainsi, sur les marchés obligataires, le mouvement est extrêmement brutal avec un taux de la dette italienne à 2 ans qui passe de -0.40% à 2.50% et un taux à 10 ans qui s’établit au-dessus de 3.40% alors qu’il traitait sur le niveau de 1.80% au début du mois. Ce mouvement de revalorisation du risque atteint le secteur bancaire et entraine les marchés boursiers européens dans le rouge.
Après plusieurs jours de cacophonie, un gouvernement populiste est finalement nommé permettant de stabiliser la situation sur les marchés financiers.
De l’autre côté de l’Atlantique, les convulsions européennes n’ont pas empêché la progression des marchés actions, plus préoccupés par les changements de pieds de Donald Trump sur sa politique en matière de tarifs douaniers et du changement de cap US concernant l’Iran. L’indice S&P 500 gagne 2.16% alors que l’indice Eurostoxx perd 1.50%.
Mouvement brutal sur les marchés obligataires
Ainsi, sur les marchés obligataires, le mouvement est extrêmement brutal avec un taux de la dette italienne à 2 ans qui passe de -0.40% à 2.50% et un taux à 10 ans qui s’établit au-dessus de 3.40% alors qu’il traitait sur le niveau de 1.80% au début du mois. Ce mouvement de revalorisation du risque atteint le secteur bancaire et entraine les marchés boursiers européens dans le rouge.
Après plusieurs jours de cacophonie, un gouvernement populiste est finalement nommé permettant de stabiliser la situation sur les marchés financiers.
De l’autre côté de l’Atlantique, les convulsions européennes n’ont pas empêché la progression des marchés actions, plus préoccupés par les changements de pieds de Donald Trump sur sa politique en matière de tarifs douaniers et du changement de cap US concernant l’Iran. L’indice S&P 500 gagne 2.16% alors que l’indice Eurostoxx perd 1.50%.
L’incertitude politique domine en Europe comme sur le reste du monde
Si l’incertitude politique domine en Europe comme sur le reste du monde rappelant la situation de 2011, le contexte macro-économique est sensiblement différent.
En effet, la croissance est ancrée au niveau mondial même si on a assisté à un léger tassement de celle-ci sur le premier trimestre en Europe. L’OCDE anticipe un taux de croissance mondial pour cette année de 3.8%.
La zone Euro a également retenu les leçons du passé en renforçant les mécanismes de soutien à ses membres en cas de besoin. Le secteur bancaire européen est globalement assaini, évitant une propagation des crises à tous les agents économiques. Aussi, la Banque Centrale Européenne continue de jouer un rôle majeur dans la régulation des marchés financiers obligataires.
Toutefois, la prudence devrait rester de mise dans les semaines à venir compte tenu de l’instabilité politique en Italie. Cette incertitude sera génératrice de volatilité et d’opportunités.