JUIN – Optimiser la trésorerie d’entreprise

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JUIN – Optimiser la trésorerie d’entreprise 2018-08-30T16:16:06+01:00

Project Description

Vidéo : comment fonctionnent les FIP et FCPI

L’optimisation de la trésorerie d’entreprise

En 2018, il est commun d’observer des sociétés présentant une trésorerie riche mais peu optimisée et peu investie. Pourtant, les chefs d’entreprises disposent de différentes solutions pour placer leur excédent de trésorerie. Faisons le point sur ces placements permettant d’optimiser la trésorerie d’entreprise et les préconisations financières que les dirigeants doivent prendre en compte dans leur stratégie d’optimisation.

Tout entreprise ayant dégagé des excédents de trésorerie en fin d’exercice fiscal a tout intérêt à les placer et les faire fructifier. Le principe d’optimisation de la trésorerie consiste à faire travailler l’ensemble des bénéfices réalisés par l’entreprise afin qu’elle dégage un rendement attractif pour elle-même et ses salariés. Les entreprises disposant d’un excédent de trésorerie pourront orienter leur choix en fonction de l’horizon de placement :

  • COURT TERME:  les solutions de financement à court terme consistent à mettre en place une épargne de précaution permettant à l’entreprise de faire face à ses problèmes de trésorerie. Le capital reste disponible à tout moment.

Construire un fonds de roulement cohérent permet à l’entreprise de garder suffisamment de liquidités pour payer ses charges diverses et faire face à ses engagements financiers à court et moyen terme.

  • LONG TERME: avec les solutions de long terme, l’objectif recherché est souvent d’obtenir un rendement plus important. Il s’agit de faire « dormir » le capital en le plaçant sur plusieurs années sur un produit structuré par exemple.

Le produit structuré est un placement « sur-mesure » dont le risque et le rendement potentiel sont connus à l’avance. Ce produit bancaire peut aller jusqu’à garantir le capital à 100 % à l’échéance du produit et offrir un potentiel de rendement élevée en contrepartie d’une durée de placement comprise entre 8 et 10 ans et un ticket d’entrée assez élevé (minimum 500 000 € pour obtenir une garantie du capital à 100 %).

  • MOYEN TERME: Les solutions de moyen terme (2 à 4 ans), sont celles à privilégier car elles permettent une réelle valorisation de la trésorerie d’entreprise.

 Le contrat de capitalisation

Investir sur les supports en Unités de Compte permettra de dynamiser la rentabilité du placement pour bénéficier d’une valorisation importante de la trésorerie d’entreprise et dans un cadre fiscal privilégié.

Exemple

Prenons l’exemple d’un investissement sur un contrat de capitalisation à hauteur de 1 000 00 €.

Le rendement espéré du contrat est de 4% par an, net de frais de gestion.

Au moment du rachat total, le gain théorique correspond à la somme des intérêts forfaitaires qui pourront être déduits du gain réel. Cette différence est alors la base taxable soumise à l’IS, soit une fiscalité lors du rachat de l’ordre de 12 985 €. Les capitaux nets seront alors d’environ 132 000 €, soit une hausse de 32% sur la période.

Sur la même période, un placement de trésorerie classique (de type OAT 10 ans) aurait rapporté environ 0,50% brut par an.

Le compte-titres personnes morales

Placer sa trésorerie excédentaire sur un compte-titres personnes morales permettra à l’entreprise d’investir sur une large gamme de valeurs mobilières, avec une grande souplesse et rapidité.

Le compte-titres peut être mis en place par tout type de société. Il s’agit d’une enveloppe sans plafond de versement ni de durée minimum, et n’ayant pas non plus de conditions sur les retraits.

Côté fiscalité, celle-ci est totalement transparente puisque les performances réalisées entrent dans le résultat financier d’une société soumise à l’IS.