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Point estival des marchés boursiers
L’été en pente douce, ce sera peut-être le titre qui caractérisera la période actuelle dans quelques semaines tant les “games changers” sont très peu nombreux au mois de juillet. Les banques centrales donnent toujours le ton, et les nuances dans les discours ont été les seuls éléments notables à relever dans un contexte macro-économique toujours positif.
Une consolidation sur tous les marchés financiers
En effet, le président de la BCE, monsieur Draghi a précisé ses propos quant à une normalisation rapide de la politique monétaire qui avait provoqué une tension sur les taux le mois dernier. Le ralentissement de l’inflation a conforté ce discours. De même aux Etats-Unis, Mme Yellen a adopté un ton mesuré repoussant une hausse des taux à la fin de l’année.
Toutefois, on notera la faiblesse du dollar contre l’euro qui commence à peser sur les exportateurs européens et les marchés boursiers européens. Les difficultés de l’administration Trump et le rebond des économies européennes sont les principaux facteurs de ce recul du billet vert de 13% depuis le début de l’année. On soulignera aussi le passage au-dessus de 50 dollars du prix du baril après des mois d’évolution défavorable.
Ce contexte a favorisé la consolidation sur tous les marchés financiers. Les rendements sur les obligations privées continuent de se réduire tant la pression à l’achat reste forte. Les dettes souveraines ne sortent pas de la torpeur estivale avec des rendements qui restent faibles et ont très peu évolué. L’Obligation Assimilable du Trésor (OAT) 10 ans offre un rendement de 0,80%.
Une évolution des marchés actions sans éclat malgré de bons résultats
L’évolution des marchés actions est sans éclat malgré les bons résultats des entreprises annoncés en juillet, début de la saison de la publication des résultats semestriels.
Le CAC 40 affiche une performance négative de 0,52% quand l’indice Eurostoxx 50 gagne 0,27%. Ces résultats en demi- teinte sont le reflet de l’attentisme des investisseurs. La baisse historique de la volatilité (prime de la peur) caractérise cette situation (cf. le graphique du mois).
Même, les tensions géopolitiques mêlant les Etats-Unis, la Corée du Nord et la Russie ne sont pas venues troubler ces évolutions.
Les investisseurs sont en vacances et le chassé-croisé entre juilletistes et aoutiens n’apportera pas de changement majeur. La rentrée des banques centrales devrait être le principal catalyseur du 3ème trimestre.