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On ne change pas une recette qui gagne
Telle pourrait être la devise qui caractérise les marchés financiers actuellement.
Nous avons souvent dit que les banques centrales étaient au cœur du jeu et les décisions qu’elles ont prises au cours du mois d’octobre laissent à penser que ce sera encore le cas pour une longue période.
La BCE maintient sa politique de taux très accomodante
Ainsi, la banque centrale européenne maintient sa politique de taux très accommodante, malgré l’annonce d’une réduction de ses achats de titres à partir du mois de janvier. De l’autre côté de l’Atlantique, l’attention était focalisée sur la nomination du futur président de la Fed. L’intronisation de Jerome Powell en remplacement de Janet Yellen est annonciatrice d’une certaine continuité quant à la politique monétaire qui sera menée dans les prochains mois. La Fed a aussi maintenu ses taux directeurs inchangés lors de sa dernière réunion.
Au Japon, la réélection du 1er ministre Shinzo Abe est un gage du maintien de la politique de soutien à l’économie connue sous le nom d’Abenomics. En Chine, le président chinois Xi Jinping a confirmé la continuité du modèle de croissance chinois.
La reprise économique se confirme de semaine en semaine sur l’ensemble de la planète avec des taux de croissance révisés à la hausse. La France n’est pas en reste avec un niveau de croissance attendu de 1,8% en 2017.
Des résultats au 3ème trimestre de bonne qualité
On ne change pas une recette qui gagne…
On note également que les résultats des entreprises du 3ème trimestre sont de bonne qualité des deux côtés de l’Atlantique. Cette accumulation de nouvelles favorables a été bien accueillie par les marchés financiers alors même que le risque politique refait surface en Europe avec la crise Catalane et un Brexit qui patine. Cependant, le relèvement de la note de l’Italie après celle du Portugal montre une convergence des économies européennes malgré une situation politique moins limpide.
Dans ce contexte, le CAC 40 passe la barre des 5 500 points, son plus haut niveau depuis 10 ans. Sur le mois, l’indice de la Bourse de Paris progresse de 3,25% alors que l’indice Eurostoxx gagne 2,2%.
Les conditions de financement demeurent extrêmement favorables pour les entreprises et le risque n’est plus assez bien rémunéré globalement. Sans parler de bulle pour les marchés obligataires, la sélectivité et la diversification n’ont jamais été aussi indispensables.
La dynamique qui prévaut sur les marchés devrait persister à court-terme. Néanmoins, il faudra rester attentif au moindre vent contraire susceptible d’enrayer cette belle mécanique.