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Les tendances observées l’année dernière se confirment en janvier
Les performances des actifs au mois de janvier ont confirmé les tendances observées l’année dernière. La recherche de rendement et une confiance renouvelée dans la synchronisation de la croissance mondiale (le FMI a revu à la hausse une nouvelle fois ses prévisions de croissance mondiale) ont porté les investisseurs sur les actifs risqués, marchés actions en tête.
Les chiffres donnent raison aux politiques monétaires
Le CAC 40 a progressé de plus de 3% au mois de janvier et a marqué un plus haut à 4.38% le 22 janvier.
Ainsi, les chiffres du chômage, de croissance ou de confiance donnent raison aux politiques monétaires menées par les banques centrales de par le monde. Un bémol toutefois, la reprise de l’inflation voulue par ces dernières, signe de normalisation économique, n’est toujours pas au rendez-vous.
Cependant, le mois de janvier confirme la tendance perçue sur les taux en fin d’année. Si la hausse des prix ne s’inscrit pas dans le paysage économique et financier, la hausse des taux d’intérêt est bien présente des deux côtés de l’Atlantique. En illustration de ce mouvement, le taux 10 ans allemand est passé de 0.40% à 0.76% représentant un recul de performance de 3%.
La complaisance semble se dissiper malgré l’attention des banques centrales et montre que la baisse continue des taux sur les trente dernières années a peut- être atteint un plancher.
L’annonce de hausse de salaires par de grandes entreprises américaines dans le sillage de la réforme fiscale aux États-Unis pourrait avoir un effet boule de neige sur la tendance de l’inflation. En conséquence, la hausse des perspectives d’inflation et des politiques monétaires plus rigoureuses inciteraient les investisseurs à plus de prudence.
La hausse de la volatilité, baromètre de la peur, sur la fin du mois est un signe d’une montée de l’inquiétude et elle pourrait s’accompagner d’ajustement de portefeuilles violents à court-terme.
Après des progressions à deux chiffres dans les performances, la question de la pérennité des marchés est légitime. Il n’y a pas de phénomènes de bulles sur les actifs financiers traditionnels, mais les ajustements de positions et d’allocations tenant compte des changements macroéconomiques et des flux financiers remettent au centre des débats la capacité des investisseurs à adapter leurs scénarios.